Les supers teams sans pitié chez les élites !
La France du Général De Gaulle le savait, une 13ème place aux qualifications des Wodapalooza en élite ne veut rien dire, surtout quand une flopée de super teams sont créées spécialement pour la compétition et obtiennent leur ticket sur invitation. Ce fut le cas pour notre Français Willy Georges, en équipe avec Roman Khrennikov et Jay Crouch pour la “Team GOWOD”. Le vosgien nous a même ramené la médaille d’argent après deux jours de compétition sous les palmiers de Miami.
L’équipe Française composée de Yann Philibert, Jules Castor et Benjamin Barbier avait pourtant la sensation de tout donner sur les WODs, de prendre des risques notamment sur les lifts, sans pour autant marquer de précieux points dans la course à la qualification pour la finale. Cependant, les 3 coéquipiers reviennent en France avec une tonne de souvenirs “on en a pris plein les yeux, on a passé de supers moments et on a rencontré des gens hyper cools et hyper forts”. Pour la suite, ils le disent encore mieux que moi : “même si le classement ne fait pas rêver, il laisse au moins la possibilité de faire mieux la prochaine fois”.
Les garçons terminent à la 39ème place sur 42 équipes.
Du coté des filles, les French Girls (Alizée Andréani, Metty Greneron et Marie Robin) étaient attendues après leur première place aux qualifications. Mais comme chez les hommes, le week-end nous a prouvé que compétition et qualifications sont deux choses bien différentes. Le trio français commence la compétition avec un début plutôt prometteur : une 13ème place sur le premier event mais oscilleront ensuite entre la 22ème et la 35ème place sur le reste des deux jours. L’équipe termine à la 27ème place au général sur 40 équipes présentes.
Les équipes RX françaises nous ont vendu du rêve !
Le moins qu’on puisse dire avec nos équipes RX, c’est qu’on est passé par toutes les émotions. Chez les femmes, on a cru à un podium avec la team Empanadas Squad (Mélodie Andréani, Célia Gabbiani et Paula Leyes) qui est passé de la 13ème à la 2ème place entre la première et la deuxième journée, grâce à des WODs axés gymnastique qui plaisent particulièrement aux membres de l’équipe. Elles ont ensuite confirmé leur deuxième place lors de l’event “3,2,1 lift off” avec une belle 8ème place.
La légende raconte que Mélodie Andréani et Célia Gabbiani ont très bien performé grâce à des couacs de conversion lbs/kg. Mélodie Andréani s’est retrouvé à claquer un PR en 3RM overhead squat à 111kg alors qu’elle visait une barre à 96kg, gros écart qu’elle ressent dès le moment où elle se retrouve avec la barre sur les épaules. Sa juge l’avait pourtant prévenu que le poids annoncé n’était pas celui de sa barre mais le bruit ambiant et la concentration de la française ne lui permettront pas de comprendre ce qu’on lui indique comme poids. “Fuck, le timer a sonné donc de toute façon il faut lifter” m’explique-t-elle. Elle valide donc sa barre sans en connaitre le poids. C’est une fois la barre droppée qu’elle voit la charge : 245lbs et non pas 205lbs comme annoncé; soit 8kg de plus que son 1RM. C’est aussi ce qu’il se passera pour Célia Gabbiani qui validera son 1RM jerk à 97kg alors qu’elle visait une barre à 93kg. Faites sonner la cloche, les PRs sont de sortie.
Mais le dernier WOD en deux parties ne jouent malheureusement pas en leur faveur en raison des dumbbell bench press que nos Françaises ne pratiquent jamais comparés aux Américains; les faisant finalement se classer à la 7ème place sur 40 équipes présentes.
La team RX Women Occi’team composée de Victoria Tasca, Estelle Hebrard et Eva Rodrigues n’aura pas à rougir. Pour une équipe qui s’est formée spécialement pour la compétition, elles réussisent à se classer à une belle 19ème place. La troisième team RX Women, Resilience Skill (Alexia Carrer, Eva Mostaert et Marie Poustomis) termine la compétition à la 21ème place.
Chez les hommes, la remontada était tout aussi plaisante pour l’équipe Beers Cheese and Hobbit’s (Rodolphe Grez, Loic Tiouane et Clement Touzelet). Les 3 garçons ont terminé la première journée un peu déçus avec une 34ème place mais m’assuraient de se rattraper sur les deux autres jours. Ils ont tenu parole avec notamment une 3ème place sur le WOD 3, une 4ème sur le WOD 4 et un event win sur le dernier, leur permettant de remonter à la 11ème place à la fin de la compétition.
Les teams “French Boys” (Kevin Prisse, Luca Delteil et Djebryn Delwart) et “Suck my French level” (Nicolas Habas, Jules Boudou et Kevin Gousseau) ne déméritetont pas non plus avec la 19ème et 31ème place sur 40 équipes.
Une véritable bagarre chez les intermédiaires masculins
Les “French Boyzzz” représentés par Anthony Grondein, Arthur Frogeret Christophe Besnard ont bien profité des Wodapalooza en tant qu’équipe. Malgré un manque de compréhension de la langue de Shakespeare, qui leur aura couté quelques no-rep sur l’event 2, les trois compères sont heureux d’avoir pu participer à une telle compétition qui leur a permis de créer des liens forts mais aussi de représenter la France de l’autre coté de l’Océan Atlantique. Ils terminent à la 31ème place.
L’équipe “Neither Not Fast Not Furious” (Kevin Rantrua, Nicolas François et Théo Luquet) portait mal son nom ce week-end ! Et pour cause, l’équipe venue du sud de la France est montée sur la plus haute marche du podium après une compétition maitrisée du début à la fin. Malgré un manque d’entrainement en synchro qui leur a couté quelques places sur certains WODs, le trio reste focus et profite du lieu et de l’adrénaline qu’il apporte pour tout donner dans une catégorie où le podium se joue dans un mouchoir de poche. Nos Français terminent premiers à 2 points des deuxièmes et 5 des troisièmes. Kevin Rantrua me confiait que l’équipe va prendre un peu de repos bien mérité et se remettre au travail pour tenter l’expérience en RX l’an prochain.
Avec le même résultat ? C’est peut-être trop tôt pour le dire, mais c’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Article écrit par Jennifer Traband pour ALLOUT.
Commentaires